Saint-Sauves 2018 : stage VTT jour 2

Bonjour à tous !

Le temps est frais en revenant du footing mais nous devrions avoir une bonne journée. Réveil des élèves à 7h45. Pas trop tôt, ni trop tard… Juste le temps d’avaler quelques tartines et céréales accompagnés de lait et de jus de fruit puis nous nous préparons pour notre première journée Auvergnate. 40 minutes après, nous arrivons à notre camp de base.

Les groupes sont divisés en deux camps : les volcans effusifs et les volcans explosifs.

Pour les premiers course d’orientation. Quelques explications de base pour apprendre à lire et orienter une carte, manipulation de boussole et voilà déjà tous les élèves courant dans tous les sens… Comme quoi, certains ne doivent pas se rendre au bon endroit. Finalement, par petits groupes, nos orienteurs s’enfoncent dans les bois à la recherche de ces fameuses balises. Ça court à droite, à gauche, en montant, en descendant, en remontant… Bref, c’est un feu d’artifice de petits lutins qui fourmillent à travers les sentiers et qui s’extasient dès qu’une balise est découverte, parfois après beaucoup d’hésitation.

Pour les seconds, souvenez-vous, les volcans explosifs, débutent le Vélo Tout Terrain. Distribution des machines en fonction de la taille par les moniteurs. Déjà quelques moues… Les filles car elles n’ont pas la couleur souhaitée et les garçons car ils n’ont pas les plus grands. Cliché me direz-vous ? Et pourtant…Retour ligne automatique
Ensuite les colonnes de deux roues défilent tranquillement (ce qui signifie sans réelles chutes) sur les chemins de traverses. Apprentissage du freinage avant et arrière, changement de vitesse et/ou pignons et voilà nos cyclistes prêts à gravir les pentes des puys. Bien entendu, c’est le commencement des plaintes : « Ça avance pas ! Je vais tomber ! Le guidon ne tourne pas ! Ça fatigue… » Rien de dramatique. Juste la routine d’un cours d’eps. Sauf qu’à cet instant nous perturbons le calme des prairies ensoleillées où paissent de belles vaches « Ferrandaises ».Retour ligne automatique
Le plus dur est fait, nous avons grimpé les derniers mètres avec nos pédales pour le plus grand nombre et à pieds pour quelques-un(e)s. Tout rouge, nous dévalons ensuite les pentes debout sur nos engins en essayant d’apprehender le plus rapidement possible les dangers cachés que recèle la forêt. Les visages sont parfois crispés en fonction de la déclivité de la piste et/ou de la vitesse que prend la machine.Retour ligne automatique
Nous sentons que les élèves prennent confiance à la sonorité grandissante des cris de joie. A tel point, que les moniteurs nous font passer dans les sous-bois et des parcours plus techniques pour des « runs » plus acrobatiques encore. Que de sensations ! Nous finissons la matinée sur les chapeaux de roues… Désolé ! Je n’ai pas pu résister…