C’est le 4ème jour de notre stage et tout le monde tient le cap. Bien entendu, on peut lire un peu de fatigue sur les visages mais pas de gros bobo. Juste un coup de froid et quelques ampoules aux pieds. Pourvu que ça dure.
L’équipe enseignante suit le rythme aussi, il n’y a qu’a regarder la forme de M. Perrot lors du sauvetage en mer sur les photos.
Comme promis hier, j’accompagne l’autre groupe sur l’eau ce matin pour faire enfin quelques photos. Leger vent et ciel grisonnant. Pas de quoi faire fanstasmer un skipper mais assez pour que les élèves puissent tirer des bords en montant au trapèze. Le trapèze ? Non, ce n’est pas qu’un numéro de cirque ou une figure géométrique. C’est aussi le moyen de vivre des sensations fortes sur le bord du bateau et de faire une confiance absolue à son barreur. C’est à dire à celui qui dirige le bateau. Donc, j’en était ou ?
Ah, oui… Donc nous sortons du port après avoir gréé les catamarans pour aller retrouver cette fraîche brise marine. Pour ma part, j’embarque sur un zodiac pour prendre des photos. Nous dépassons l’île Tristant pour enfin apercevoir le vent gonfler les voiles. Et c’est parti ! Les grands-voile sont bordées. Les barreur assis guident leurs bateaux au milieu de la baie. Pendant ce temps-là, le coéquipier se suspend à son harnais et tente de tenir en équilibre au-dessus de l’eau. Les premiers essais son timides. Les moins agiles ont vite fait de comprendre les lois de la gravité en finissant en partie, voir complétement dans la mer. Pour d’autres, il s’agit plutôt d’un numéro de voltige aérienne (très) mal contrôlé. Mais à force de persévérance et avec l’aide des encouragements incessants de nos moniteurs (Typhaine, Jenny, Gilles et Claude), les élèves se maintiennent finalement avec brio en bordure de coque avec des cris de joie qui s’entendent dans tout Douarnenez. Ils sont fiers d’eux et il y a de quoi car les progrès sont remarquables. Vous pourrez le constater en allant regarder les photos.
En parlant de photos, certaines sont légèrement floues, jen suis désolé mais le bateau n’était pas toujours très stable au grè des vague(llette)s et ce, malgrè la parfaite maîtrise de mon pilote. Et je ne sais pas pourquoi, certains élèves n’arrivaient pas à ralentir en passant devant nous pour prendre la pose… Avec 500 à 1000 photos par jour, je suis obligé de faire un tri pour vous éviter d’avoir des crampes aux doigts en faisant défiler les exploits de vos enfants.
Nos embarcations sillonnnent les flots dans tous les sens et les sourires de nos marins débutants montrent que le plaisir grandit au fur et à mesure que la maîtrise s’installe. On aperçoit au loin des corps suspendus balotés entre écume et nuages. Quelquefois avec des passages dans l’eau… Superbe chorégraphie marine qui laisse pantoises les mouettes de passage. Mais le plaisir s’estompe peu à peu pour les plus frêles en fin de matinée car certains commencent à avoir froid. Alors nous rentrons déjeuner.
L’après-midi est plus buccolique. Un petit transfert en barque de 2 minutes et nous arrivons dans un petit havre de paix jalousement gardé par le conservatoire du littoral. Cette fragile ile présente de nombreux interêts pédagogiques. Botanique tout d’abord car cette ile possède plus de 150 espèces végétale, dont certaines inatendues sur ce coin de terre. (Camellias, magnolias, myrtes du Chili, bambous…). Une faune quasi sauvage avec un abri pour les chauve-souris protégées par la communauté européenne.. Et historique après une occupation religieuse, militaire et commercial avec la sardine. Mais ce que l’on retiendra surtout, c’est qu’elle est surtout une source d’inspiration pour les anecdotes, histoires et légendes que nous narent avec délectation nos guides Véronique et Ludovic. Peut-être que vos enfants vous raconteront. En tout cas pour ceux qui ne se sont pas endormis pendant à l’heure de la sieste.
Je continuerais bien à vour raconter le reste de la soirée mais c’est l’heure de la veillée. Alors, bonne soirée et à demain.
Photos de la journée : https://photos.app.goo.gl/7GQzC3kFN…